Nom : aucun
Prénom : Irrilandis
Âge : 24 ans
Camp : Grec
Dieu : Hadès
Pouvoir : Camouflage des ombres
Description physique : Brun, de taille moyenne, Irrilandis ne se distingue ni par sa taille, ni par sa carrure (même si elle est un peu en dessous de la moyenne) et compte plus sur son agilité que sur sa force pour se sortir des situations embarrassantes. Il porte en guise de protections des plaques de cuir sur le torse, le dos et les bras. Il est chaussé de bottes de voyage usées acquise d'occasion mais qui tiendrons encore quelque années... A son côté pend une dague fine et très maniable, bien qu'Irrilandis ne la dégaine qu'en de rares occasions. Il est enveloppé d'une grande cape couleur terre dont il garde le capuchon rabattu sur son visage, ce qui lui donne une allure (un peu) austère. Il a dans son dos un arc ouvragé qu'il tient de son père qui le tenait de son père etc.. et un carquois rempli de flèches empennées de rouge. Tout son équipement n'est pas très lourd, ce qui lui confère une grande mobilité.
Caractère : Irrilandis n'est pas un lâche (vous allez me dire que si) mais il n'aime pas combattre de front un ennemi trop fort pour lui (vous non plus j'imagine). Il préfère faire semblant de fuir pour contourner l'adversaire et l'attaquer quand il ne se doute de rien (ce qui n'est pas facile du tout). Bon archer; il n'en est pas moins un stratège émérite qui sait déceler les éventuels points faibles de l'ennemi pour les utiliser.
Irrilandis a souvent plusieurs plans en même temps et, si ils n'en valent pas la peine, il n'ira pas souvent au bout de ses projets (d'aucun diraient un caractère indécis). Irrilandis adore les défis (surtout s'ils sont trop difficiles pour lui) et ne manquera pas de relever les (nombreuses?) provocations qu'il rencontrera au cours de ses (glorieuses?) aventures.
Très économe, Irrilandis essaiera toujours de minimiser ses pertes (équipement/(éventuels) compagnons/ argent), ce qui le rend assez prévoyant : il n'entreprendra souvent quelque chose que s'il est à peu près sûr de le réussir (ce qui veut dire en gros qu'il ne fera pas grand chose à moins d'y être obligé ou de le vouloir fortement).
Histoire : Irrilandis est issu d'un petit village situé non loin de la néo-Athènes. Vers l'âge de quinze ans on l'intégra dans une caserne mais il apparu bien vite qu'il n'y avait pas sa place: il lui manquait la force et l'endurance requise pour suivre la formation des meilleurs guerriers du monde. Renvoyé de la caserne deux mois à peine après y être entré, il se tourna tout naturellement vers le maniement de l'arc et l'apprentissage de l'art de l'embuscade. Il se distingua rapidement des autres futurs soldats du village grâce à sa grande agilité et son intelligence un (tout petit) peu supérieur à celle du soldat de base. Il apprit pas mal de tactiques et autres dans cette "école" militaire au cours des quatre années où il y séjourna. Après cette formation basique il résolut de se rendre au temple situé à quelques km du village pour être initié à la religion. Après deux jours de marche il arriva sur le lieu sacré et (ô stupeur) il s'aperçut qu'au lieu du temple décrit par les villageois se tenaient trois temples (en fait il s'était trompé d'endroit mais ça il ne l'appris que plus tard). Il entra dans le temple le plus proche et reçut pendant trois ans une initiation au culte d'Hadès à qui le temple était dédié. Vers la fin de son apprentissage le dieu le gratifia d'un don particulier : celui de se camoufler dans l'ombre. Il apprit alors que plus sa dévotion en Hadès serait grande, plus son pouvoir serait fort. Lorsqu'il ressortit du temple il décida de devenir un champion d'Hadès, de partir à l'aventure pour rechercher la gloire et la richesse en accomplissant des exploits et des quêtes. Il rassembla ses affaires et parti à la recherche de compagnons d'armes susceptibles de voyager avec lui ( il faut être suicidaire pour voyager seul par les temps qui courent) et de hauts faits à accomplir ...
Test RP :
Une fois sorti du temple d’Hadès ; environ trois ans après y être entré, je fus ravi de revoir la lumière du jour. J’en avais été privé pendant les trois dernières années de ma vie, passées cloitré dans un temple sombre, éclairé par quelques rares bougies. J’aurai au moins compris pendant mon initiation à la religion qu’Hadès n’aimait pas la lumière.
*Bon allez, il faut que je me mette en route. J’aimerai être rentré au village avant demain.*
Je parti donc et marchai toute la journée. Quand le soleil fut haut dans le ciel, je tuai par pure chance un lapin (en fait je visai un oiseau qui s’était posé sur le sol mais je l’ai manqué et PAF ! le lapin) et après avoir mangé un repas froid (je n’ai toujours pas compris cette méthode d’allumage du feu) je repartis en suivant le sentier.
*Ça fait presque cinq heures que je marche, je devrais bientôt trouver le refuge dans lequel je me suis abrité à l’aller . . . Ah ! Le voilà.*
Je venais en effet d’apercevoir une bâtisse en bordure de forêt, dont les propriétaires acceptaient d’héberger les rares voyageurs qui empruntaient ce chemin perdu au milieu de la forêt. A l’intérieur il y avait en guise de voyageurs trois grands costauds (à la première vue on aurait dit un improbable croisement homme-ours) qui me regardaient d’un air que je ne jugeai pas très engageant. Je me laissai tomber, harassé, sur une chaise (très éloignée d’eux) quand soudain les trois colosses se levèrent et s’approchèrent de moi :
- Hé l’avorton !
- Moi, un avorton ? Euh oui pardon, vous disiez ?
- T’aurais pas quelques pièce d’or à nous filer ? On est un peu serré en ce moment.
- B-Ben ou-oui mais sur m-mon cheval que j’ai laissé dehors. Euh, je pourrai aller tout vous chercher si vous voulez ???
(excusez ce mensonge effronté mais qu'auriez-vous fait à ma place ?)
- Très bien. Vous deux, vous l’accompagnez. Au moindre geste suspect… Il fit alors un geste éloquent sur son cou avec son index que je compris très bien
*Là il va falloir jouer serré pour leur échapper*
Dès que je fus sorti du refuge, je me ruai vers la forêt toute proche, les deux grands escogriffes sur mes talons. Je me dissimulai dans l’ombre du arbre et, pendant que les deux armoires à glace s’enfonçaient dans la forêt en soufflant et en pestant, je reparti silencieusement en direction du village. Une fois que j’eu mis une distance suffisant entre le refuge et moi, je songeai :
*La capacité à me camoufler dans l’ombre, c’est à Hadès que la dois. Si le dieu ne m’avait pas fait don de ce pouvoir, je serai mort à l’heure qu’il est. . . Pour prouver ma reconnaissance, je deviendrai un Héros d’Hadès et je serai à son service.*
C’est ainsi que je décidai de devenir un Héros, de partir à l’aventure et de rester un fidèle serviteur d’Hadès.